ZFE : quels changements en 2022 ?
Où en sommes-nous exactement ? Quels sont les territoires déjà concernés et les évolutions attendues pour 2022 ?
Améliorer le quotidien de millions de Français en termes de santé publique est l’une des ambitions phares de notre gouvernement. Pour cela, l’Etat français a décidé de multiplier les zones à faibles émissions (ZFE) sur son territoire.
Principales évolutions attendues pour 2022
La France compte aujourd’hui 5 ZFE. Ce chiffre ne cesse d’augmenter, on attend 6 nouvelles ZFE d’ici fin 2022 et encore plus dans les prochaines années afin de pallier au retard sur le sujet.
Si à terme, plus de 40 villes seront concernées par une zone à faibles émissions en France, la mise en place d’un calendrier d’application se fera dans un cadre légal qui devra être respecté par les onze agglomérations (Paris et Grand Paris, Grenoble Alpes Métropole, Grand Lyon, Rouen-Normandie, Toulouse Métropole, Eurométropole de Strasbourg, Aix-Marseille-Provence, Lille Métropole, Saint-Etienne Métropole et Grand Reims) et ne sera donc plus décidé seulement au niveau local.
Selon le calendrier, tous les véhicules (VP + VUL + PL) vignette Crit’Air 3 seront exclus d’ici à 2025, en passant par l’interdiction des Crit’Air 5 en 2023 et Crit’Air 4 en 2024. Un objectif qui amènera certaines collectivités, à réviser ce qui est déjà en place.
Pour aller plus loin, la loi Climat & résilience inscrit la mise en place d’une zone à faibles émissions pour toutes les villes de plus de 150 000 habitants au 31 décembre 2024, soit 33 ZFE-m supplémentaires attendues dans trois ans.
Cependant, la population et les entreprises ne suivent pas cette évolution à la même vitesse. Seuls 40% des Français sont ont fait des changements à venir et donc 60% ignorent de quoi il en retourne (selon un sondage Harris Interactive pour le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA).
Source : L’Automobile et L’Entreprise